Plusieurs billets récemment sur la culture d'une entreprise, avec une première charge contre les startups qui sont dans l'adoption de pratiques plus que dans la transformation :
Culture is about power dynamics, unspoken priorities and beliefs, mythologies, conflicts, enforcement of social norms, creation of in/out groups and distribution of wealth and control inside companies. Culture is usually ugly. It is as much about the inevitable brokenness and dysfunction of teams as it is about their accomplishments. Culture is exceedingly difficult to talk about honestly.
Suivi d'un billet de 37signals qui nous rappelle la différence entre culture d'entreprise et politique d'entreprise :
Culture nurtures pet projects so that they grow into everyday company tools. Policy steals 20% of your staff’s work hours to gamble on forced research and development.
Culture does. Policy says.
Culture encourages. Policy requires.
Culture empowers. Policy mandates.
Culture simply happens — it isn’t created.
Et enfin Hubert en remet une couche avec la notion d'entreprise agile :
La conclusion de l’étude, jamais publiée, était que les entreprises qui avaient survécu étaient à la fois très décentralisées (c’est-à-dire qu’elles avaient des « frontières poreuses » et des « bords excentriques »), tout en ayant une très forte identité (c’est-à-dire des valeurs, une culture, des croyances).
[…]
« Trop souvent, on engage les gens pour leurs compétences, alors qu’il est aussi nécessaire de les engager pour leurs valeurs, afin que celles-ci soient en phase avec l’organisation qui les accueille »
[…]
La société a donc établi une carte culturelle, un petit carnet, qui évoque et explique les valeurs de la marque. « Plus qu’un manifeste, c’est un livret qui montre ce qui importe, qui se veut inspirant ». « Il ne faut pas planifier, il faut spéculer », clame l’entrepreneur.
[…]
Cette session laissait penser que les entreprises agiles, finalement, ne sont que des entreprises comme les autres. Peut-être est-ce finalement plus vrai que le contraire. A moins que l’agilité, ce buzzword à la mode, soit déjà dévoyé, rattrapé et assimilé par le vocabulaire du management. C’est en tout cas l’impression que pouvait laisser ces trois interventions, où l’agilité, ressemblait à une tranquille adaptation aux exigences du moment.
Je me pose beaucoup de questions au sujet de la culture d'une entreprise comme scopyleft et sur la manière de la partager et de la transmettre (ce que je vais tenter de faire lors de Devoxx). J'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus qu'un manifeste ou des valeurs derrière ce terme mais une véritable relation. Un savant mélange de vécus, d'espoirs, de doutes, de rencontres, d'échecs, d'expériences, de concessions, de découvertes, de remises en questions et de fun. Or, une relation ne se raconte pas, elle se vit. Au quotidien. Intime.