Nous venons de consacrer deux jours en équipe, accompagnés par un facilitateur externe, pour prendre un pas de recul sur notre modèle organisationnel. Je suis fier de la manière dont nous avons réussi à reformuler notre projet : permettre à chaque équipier de s'émanciper et j'apprécie aussi la formulation de notre stratégie organisationnelle : à chacun de faire vivre les dynamiques qu'il aime.
Cela fait déjà longtemps que nous progressons petit à petit dans cette voie, mais avoir su formuler aussi simplement ce que nous faisions et se confirmer mutuellement que c'est bien ce que que nous voulons, soude l'équipe et nous donne envie de continuer l'aventure !
Il faut bien sûr savoir étayer ces intentions par des pratiques, puisées par-ci par-là, évaluées concrètement, adaptées, abandonnées ou finalement appréciées et soutenues.
Aujourd'hui chez Yaal, à titre d'exemple, nous faisons vivre les pratiques suivantes :
- nous réunir pour piloter les activités tous les lundis matins, façon GTD, sur un tableau Trello ;
- faire suivre cette réunion par des conversations libres, ad lib, avec un bâton de parole ;
- brainstormer pour les sujets particulièrement complexes ;
- faire tourner ses doigts pour montrer que l'on veut avancer en réunion, pratique essentielle s'il en est ;
- fournir une évaluation du temps passé en clôture des activités ROTI ;
- satisfaire dans le temps le plus court les expressions de besoin (Lead Time) ;
- avoir peu de sujets importants simultanément ;
- prendre des décisions rapidement par Decider ;
- etc.
Nous avons décidé lors de ces deux jours d'ajouter à cette liste :
- faire appel à un facilitateur interne pour les sujets compliqués ;
- faire appel régulièrement (annuellement ?) à un facilitateur externe ;
- ralentir pour prendre les décisions importantes par consentement.
Et puis, une nouvelle pratique que je voudrais faire vivre :
- la Communication Non Violente, pouvant se définir comme « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant ».
Un grand merci à notre facilitateur, que dis-je, à notre agitateur de particules démocratiques, qui, entre échauffements physiques et jeux de communication, a su nous faire travailler sur notre modèle, ouvrir les débats catalyseurs de changement et accompagner leur résolution avec subtilité. Le tout dans le respect de chacun et de notre projet collectif !